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Pour paraphraser Adorno, nulle poésie ne serait possible, sinon barbare, après Gaza. Comme après Auschwitz, kif-kif. Qu'en dirait Balzac? Peut-être: que l'argent est roi, voir donc de ce côté. L'argent est-il fasciste? L'hypothèse n'est pas à rejeter
Pogroms et solution finale des nazis, dont les armées étatsuniennes prendront le relais au Viêt-Nam: dans les deux cas, un Tribunal international en jugera. Pour Gaza, on attend... L'éclairage du philosophe inclassable Günther Anders en illumine la scène
Il y a du donjuanisme dans la bibliomanie, courant d'un jupon typographique à une autre camisole aux biceps à la Marlon Brando. Forcément, l'élue, l'élu, lue et relu, n'est que l'ombre du rendez-vous. À preuve, Staline, ou Bloy, voire Kipling...
La très haute marée des feuilles mortes littéraires de septembre précède le lent ballet automnal, rouge et or, scénographié par nos amis les arbres. Ce que voyant, Léon Bloy guillotine d'un C'était-mieux-avant. Alain Badiou n'est pas en reste: tout-est-dans-l'Un. Francis Carco, lui, n'a pas voix au chapitre, radié, qu'il est.
Il y a deux c amps. L'un pour la guerre, l'autre, pour la paix. D'un côté, le cercle des dirigeants, de l'autre, les gens d'en bas. Suivez le guide...
Un été Verlaine, ça se dit? Posez la question à Joyce. Il risque de renvoyer la balle à Hölderlin, lequel, c'est bien connu, préférait le piano. Alors, quoi? Un été pianoté? On n'ose pas penser ce que Spinoza en dirait. Verlaine, lui, s'est endormi. Chut!
... twix Brussels & Stockholm
La mois de juin est-il baudelairien? Poser la question à Byron et il rectifiera: 2024, c'est moi, toute l'année. Pas sûr que Félicien Rops sera d'accord. Verhaeren, lui, l'œil noyé des brumes de l'âme de son âme, se contentera de commander une tournée générale. Aux poètes! Ils ont toujours raison.
Pour la réduction collective du temps de travail à 15 heures par semaine, l'exemple vient d'en haut. Ou d'en bas - cela dépend du point d'observation. Celui de Ms Woolf n'est pas celui de Ms Despentes. Ni le vôtre, nôtre. Etc.
A dog it is
On veillera à ne pas confondre philanthropie avec fil à retordre, ni phylogénèse avec philophobie. Invitation à la promenade dans le règne de l'impossible peut-être faisable. (& autres empires antinomiques)
Du posthume de faible rigueur cadavérique, d'amours enneigés d'antan, de la belle Judith décapante, de l'ennui des feux vils de Mallarmé...
Il faudrait des noms plus savants à ces pathologies: la phobie de la liberté d'expression. La phobie du droit à l'information. La phobie de la libre confrontation des opinions. L'Union européenne, dans son antipathie pour la Russie, est devenue phobique. D'autant plus que: période électorale...
Où il sera question d'odeurs d'aiselles féminines, irrésistibles, de mots délicieusement abscons et de merles noirs. Noirs? Bigre!
Une bonne télé est une télé dont on a coupé le son. Variante: un bon petit écran est un écran mort. Non mais, dans quel monde on vit là? Spectral?
C'est loin, 1945? C'est encore visible, 1997? Et 2020? D'Aragon à Onfray, il s'est passé quelque chose? Le livre ne donne aucune réponse, en bon philosophe, il ne fait que poser des questions.
Ceci n'est pas un jeu bien compliqué: de la boîte à outils, sortir un mètre, puis vérifiez combien de centimètres il y a jusqu'au plafond. À partir du sol, s'entend. Si le résultat est de 240 centimètres, félicitations, vous êtes standard. Bienvenue dans la société sur-administrée
Le rapport entre Todd et Onfray? Ténu, voire inframince. Entre Aristophane et Kojève? Olfactif, à vue de nez. Entre Strindberg et Paoustovski? Culturel, ce culte-là.
Dans la galerie de nez, il en est un philosophe, l'autre historien, sans parler du nez du classicisme grec, mais il n'en est qu'un, celui de Madame Éluard, d'une beauté surnaturelle. Diderot n'en disconviendrait pas
Le lecteur, la lectrice, espèce humaine qu'une récente traduction d'Ulysse nommait celle des liserons (car en effet "c'est en lisant qu'on devient liseron", notait Sollers) a quelque parenté avec Casanova, multipliant les conquêtes dans le vain espoir de trouver l'extase ultime. Et oui, il y a de l'enchantement chez Homère, chez Verlaine ou chez Schiller. Ultime? Ah non! ça c'est l'utopie qui fait vivre. (Et conquérir d'autres livres.)
Octobre aura été assez hyperboréen, mais aussi cosmonaute, feuilletonné & trémoussé. La Palestine en vedette de l'Otan. Du Bouveresse bouveressien. Myrdal et son peuple de livres. Menu à la carte (tenue de ville, svp)
Fragments d'un rapport de mission d'un sociologue débarqué d'Andromède, observé dans une rue populeuse de Bruxelles, calepin en main, déambulant incognito - feutre descendu jusqu'au rictus arborant une Camel sans filtre.
Mois passéiste, que ce septembre. La moyenne d'âge des scribouillards est, de Mallarmé à Verlaine, de quelque 160 ans et demi, avec cumul total de 963 années, ceci abstraction faite du "jeunot" de la bande, Jean Lemaître, 72 ans, mais son sujet, oufti! c'est la guerre de 40, quatre-vingt trois ans de bouteille! Prochaine fois, on creusera du côté des crèches et des maternelles.
De Mallarmé à Joyce, ombres errantes croisées au crépuscule. L'avenir, c'est bien connu, est dans le passé. En cas de contrôle d'identité policier, répondre sans ciller: je ne suis que le sosie d'un original parti sans laisser d'adresse.
Une fois n'est pas coutume, presque tout provient des bouquinerie cette fois. Goethe, Schiller, Svevo, Huysmans, Thomas Hardy... Mais attention: tout ce qui est vieux fut naguère neuf. Et tout ce qui aujourd'hui est neuf, sera un jour...