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Appelés aux urnes en septembre, les électeurs suédois vont se trouver devant un dilemme inédit. Voter "globaliste" ou "nationaliste". Voilà qui change du choix droite ou gauche. Quoique. Peut-être pas. Le problème n'est pas que suédo-suédois...
De Racine à... Robert Falony, plait-il? Douze écrits et une stèle mortuaire, menant à rebours de l'hitlérisme managérial contemporain aux débris de mai 68. Il y a continuité? Oui-da, tovaritch!
1994, c'est l'année de publication moyenne des onze livres lus en juin. Il n'y a pas lieu d'en être fier. Trop récent, trop récent. Une bonne pratique de lecture est d'alterner les siècles, histoire de ne pas être obnubilé par l'air du temps. Mais bon, il y a ici une invite à reprendre langue avec Shakespeare, et les années vingt de Zweig, et Montaigne, Kleist, Dante, Nerval. Et c'est sans compter avec l'intemporel Handke...
Il y a des jours comme ça, moroses, grisâtres, et qui en plus s'étirent sur des semaines. Peu de bons livres en mai, beaucoup de bides, même ce bon vieux Lukács... Mais ce sera compensé: Rilke, Jünger, Heidegger, la joyeuse horde teutonne se voyant rejoindre par Cassin, Badiou et Simenon. Ensoleillement!
Le rapport entre James Dean et Humphrey Bogart? Entre Jean Seberg et Laura Marx? Y sont morts, ils et elles
Question à brûle-pourpoint: à quoi ressemblerait la cité du futur, sous forme d'utopie concrète? Réponse en cinq secondes chrono: La Havane, à Cuba, cela ne fait pas un pli! Mais là, il faut bien le dire, j'ai raté une bonne occasion de mettre les points sur les "i".
La trompette du jugement dernier? Lançant un ultimatum? Jusqu'à preuve du contraire, c'est le meilleur titre d'ouvrage toutes catégories de tous les temps. Pour le reste, de Gramsci à Aragon en passant par Olga, Bruno, Francine et ce bon vieux Karl, le choix aura été comme à l'ordinaire éclectique
Le mois de mars, mois des fantômes? Ils sont quelques-uns, Schiller, de Gaulle, Traven, Lessing, Neruda, Gracq, Berger... En leur qualité de revenants, ils sont tous contemporains, main dans la main avec nous. Le livre - "navire de papier" comme l'exprime Claudio Magris - est l'arche qui nous conduit en haute mer.
Les tambours de la guerre, à l'époque des drones et du bruitage Facebook & Cie, ont changé de "matériel". La "mobilisation générale" n'exige plus d'appeler les masses sous les drapeaux. Mais, conditionner les esprits, diaboliser l'ennemi à abattre demeure une nécessité. L'avalanche de critiques contre la Russie tient un peu du train qui en cache un autre: l'Otan qui se cherche une capacité de première frappe gagnante. On y sera indifférent à ses risques et périls.
La cathédrale du livre, on l'arpente à la manière du Petit Poucet. Les cailloux déposés en chemin, c'est tantôt les fantômes du groupe de Bloomsbury (Keynes & Co) qui recommandent de lire Virginia Woolf, un fragment de vie de Frederic Jameson qui fait découvrir Leo Spitzer, un pur hasard en bouquinerie qui révêle Jean Tousseul, et puis un autre, Victor Klemperer, un coin de mémoire qui se réveille et ramène à la surface un vieil article de John Berger paru dans le Monde diplomatique...